Olivier Albenge
Olivier Albenge est en charge de la veille technologique au sein de la société BIC. Il a soumis deux sujets de microprojets à l’ECPM en 2016-2017.
Quel est l’intérêt des microprojets pour votre entreprise ?
Le gain de temps et le défrichage d’une problématique. L’autre intérêt est de se diversifier en termes de partenariat, d’écosystème autour d’une entreprise. Il est intéressant de connaître les différentes formations d’ingénieurs pour diversifier le recrutement de nos futurs collaborateurs.
Quelles compétences spécifiques venez-vous chercher chez nos élèves ?
La capacité à chercher dans tous les domaines, mais surtout la capacité à sortir de son domaine de formation, à comprendre des technologies qui ne sont pas forcément les leurs à la base. On appelle cela l’ouverture d’esprit scientifique.
Nous formons nos élèves par la pratique projet. En quoi, cela leur permet, selon vous, de s’intégrer plus facilement dans votre entreprise ?
La première des choses, c’est l’acculturation : on parle un langage commun, on a une expérience commune, on sait ce qu’est un projet d’entreprise, on sait quelles sont les contraintes potentielles, on ne reste pas dans les domaines purement intellectuels de la recherche. De suite, on sait que ces élèves ont déjà eu un contact avec l’entreprise et ils savent allier la recherche et le fondamental du monde industriel : « Est-ce que c’est faisable ? », « Qu’est-ce que cela peut amener à l’entreprise ? ». Ils comprennent le fonctionnement de l’entreprise. C’est intéressant pour le langage commun. Bien souvent, ils ont également un mode de communication plus adapté.
Quel est votre degré de satisfaction ?
Pour une première expérience, je trouve cela très intéressant en termes de restitution et de qualité. Je suis satisfait que le travail soit effectué en collaboration entre l’entreprise et l’école pour sortir un peu plus les élèves de leur zone de confort et les inciter à s’investir davantage dans l’étude.