Capucine Hervey, stagiaire au service Relations internationales pour améliorer l'accueil des étudiants étrangers et renforcer la démarche qualité
Cette année, Capucine Hervey a rejoint le service Relations Internationales de l'ECPM en tant que stagiaire et pour une durée de 4 mois. Sa mission : améliorer l'accueil des étudiants étrangers et renforcer la démarche qualité ! Découvrez son interview...
- Qui es-tu ?
Je m’appelle Capucine, j’ai 23 ans et je suis étudiante en dernière année de master « Mondialisation et enjeux transnationaux » à Sciences Po Strasbourg. J’ai rejoint l’ECPM au mois de mars pour quatre mois, dans le cadre de mon stage de fin d’études. Je voulais initialement le faire à l’étranger, mais avec la situation sanitaire, j’ai préféré rester en France. Ayant toujours été intéressée à la fois par les relations internationales et par le monde de l’enseignement, je voulais découvrir le travail d’un service des relations internationales universitaire. L’ECPM se caractérisant par son ouverture à l’international, j’y ai envoyé ma candidature, et j’ai la chance d’avoir été prise !
- Quelle est ta mission à l’ECPM ?
Je travaille dans le cadre de la démarche qualité du service des Relations internationales de l’ECPM sur la mobilité étudiante, et plus particulièrement, sur l’accueil et l’intégration des étudiants internationaux. Ma mission est de réaliser un état des lieux des pratiques de l’école et des services offerts aux étudiants, d’identifier les points forts, les points faibles, et des pistes d’amélioration. Pour ce faire, j’ai effectué de nombreux entretiens avec les étudiants internationaux de l’école, les présidents des associations, et les étudiants partant en mobilité. Je me suis aussi appuyée sur ma propre expérience de la mobilité, ayant passé un an en Russie, et sur mon expérience de la vie en école. Ma mission s’inscrit ainsi dans le processus d’amélioration continue du service RI.
- Qu’as-tu observé ?
Qu’il n’est pas toujours facile pour les étudiants internationaux de s’intégrer à l’école, et que les étudiants français ne savent quant à eux pas forcément comment les y aider. Les deux premiers mois à l’ECPM sont fatigants pour les étudiants internationaux qui ne maîtrisent pas encore très bien le français. Il faut se concentrer pour suivre les cours toute la journée, et la motivation à participer aux activités d’intégration le soir est alors limitée. J’ai aussi découvert le domaine de la chimie à travers les témoignages… je n’ai pas tout compris, mais les étudiants de l’école sont passionnés et très sympas !
- Quelles sont tes préconisations ?
Il ne faut pas avoir peur d’aller vers l’autre, même si c’est intimidant au début ! Cela vaut aussi bien pour les étudiants internationaux que pour les étudiants français.
- Quels sont tes projets après ce stage ?
Profiter de l’été, et ensuite, enseigner ! Mais avec des plus petits. J’ai passé en parallèle du stage le concours de professeur des écoles, que j’ai réussi. Je serai donc à la rentrée professeur stagiaire, à mi-temps en classe devant des élèves. J’aimerai y joindre l’international à terme en enseignant dans des classes bilingues, ou pourquoi pas, à l’étranger.